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Rapport préliminaire: Changement du point de vue des Canadiens sur l’emploi

Un nouveau sondage de l’Environics Institute suggère que la COVID-19 n’a pas eu d’incidence négative sur le point de vue des Canadiens sur l’avenir ni sur leur confiance en leur capacité à rebondir rapidement après une période difficile, et ce, même si les effets de la pandémie sur l’emploi ont déjà commencé à se faire sentir.

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Mené par l’Environics Institute for Survey Research, en partenariat avec le Centre des Compétences futures et le Diversity Institute de l’Université Ryerson, le sondage sur l’emploi et les compétences a révélé que les Canadiens n’ont pas perdu confiance en leurs capacités ou dans le filet de social depuis que l’impact de la pandémie se fait sentir. Pourtant, la confiance était plus grande chez les personnes possédant des niveaux de scolarité et des revenus plus élevés que chez les travailleurs moins sûrs d’eux et moins certains de pouvoir accéder aux ressources dont ils ont besoin pour faire face à la tempête en matière d’emploi causée par la pandémie.

Les travailleurs affirment que la formation professionnelle contribue à leur capacité à réussir au travail. Toutefois, l’enquête révèle que la moitié de la population active canadienne n’a bénéficié d’aucune formation professionnelle offerte par l’employeur au cours des cinq dernières années.

Alors que les gouvernements se préparent à entrer dans la phase de reprise économique de la réponse à COVID-19, le Centre des Competences futures se concentre sur l’élaboration d’une stratégie visant à soutenir ce changement en aidant à préparer les Canadiens à retourner au travail, avec les bonnes compétences pour réussir maintenant et à l’avenir.

Ce sondage est un outil utile pour la reconstruction de l’économie car il souligne où les gouvernements et les employeurs doivent cibler leurs efforts pour favoriser le retour au travail de millions de travailleurs. Certains secteurs, populations et zones géographiques seront plus durement touchés que d’autres et les gouvernements et les employeurs devraient  réagir en fonction de cette réalité

Le développement des compétences est un élément essentiel d’une stratégie globale de relance économique et de reconstruction d’un avenir meilleur pour les travailleurs après une pandémie ou tout choc économique.

Quelques faits saillants :

  • Les Canadiens n’ont pas perdu confiance en leurs capacités ou dans le filet de social depuis que l’impact de la pandémie se fait sentir. Après la déclaration de la pandémie, 63 % des Canadiens et Canadiennes ont déclaré avoir confiance en leurs capacités, comparativement à 61 % avant cette période.
  • Après la déclaration de la pandémie, 54 % ont déclaré qu’ils pensaient pouvoir rebondir rapidement après une période difficile, comparativement à 51 % avant cette période.
  • Après la déclaration de la pandémie, 65 % des Canadiens et Canadiennes estimaient qu’ils recevraient probablement du soutien de la part du gouvernement s’ils perdaient leur emploi pendant la pandémie, comparativement à 61 % avant cette période.
  • Les travailleurs affirment que la formation professionnelle contribue à leur capacité à réussir au travail. 51 % de la population active n’a bénéficié d’aucune formation professionnelle offerte par l’employeur au cours des cinq dernières années, les travailleurs à faible revenu étant moins susceptibles d’avoir reçu ce type de formation (42 %) que les travailleurs à revenu élevé (63 %), et les travailleurs de 55 ans ou plus en recevant moins (36 %) que ceux âgés entre 25 et 54 ans (52 %).
  • La confiance était plus grande chez les personnes possédant des niveaux de scolarité et des revenus plus élevés que chez les travailleurs moins sûrs d’eux et moins certains de pouvoir accéder aux ressources dont ils ont besoin pour faire face à la tempête en matière d’emploi causée par la pandémie.
  • La COVID-19 a une incidence négative sur le point de vue des Canadiens sur l’emploi. Près d’un travailleur canadien sur deux a déclaré qu’il était considérablement ou assez inquiet pour lui-même ou un membre de sa famille immédiate de pouvoir trouver ou conserver un emploi stable à temps plein après le début de la pandémie.
  • Les travailleurs plus âgés sont moins susceptibles de s’inquiéter de la sécurité d’emploi (40 % des 55 ans et plus, comparativement à 56 % des 25 à 34 ans).
  • Les femmes (44 %) sont plus susceptibles que les hommes (35 %) de dire qu’il s’agit d’un mauvais moment pour trouver du travail dans leur région.

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