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Déconnexion du travail : Les expériences variées des travailleurs canadiens

Les Canadiennes et les Canadiens ont-ils du mal à trouver le bon équilibre entre le travail et la vie de famille? Trouvent-ils qu’il est difficile de se déconnecter du travail après leur quart de travail ou lorsque leur journée de travail terminée?

Pour bon nombre de personnes, en particulier celles qui ont passé une grande partie des deux dernières années à travailler à domicile, la pandémie a estompé encore plus les frontières entre le travail et la vie de famille. La fermeture des garderies et l’apprentissage en ligne ont conduit d’innombrables employés à devenir experts dans l’art de participer à des réunions Zoom avec un nourrisson sur les genoux ou de jongler entre leurs propres tableurs et les tables de multiplication ou les projets artistiques de leurs enfants. Les parents, qui devaient passer au moins une partie de leurs journées normales de travail à empêcher leurs enfants d’enfermer l’animal de compagnie de la famille dans la sécheuse, ont dû travailler tard le soir ou tôt le matin pour rattraper leur retard.

A person at a desk writing on an Ipad with a laptop open in front of them. Two children are on the couch playing in the background

Principaux constats

Seul un employé canadien sur trois affirme parvenir à trouver souvent le bon équilibre entre son travail, ses tâches ménagères et ses loisirs

Les travailleurs âgés et autonomes comptent parmi les personnes les plus susceptibles de trouver souvent le bon équilibre, tandis que les professionnels (comme les enseignants, les infirmiers et les thérapeutes) font partie de celles qui sont le moins susceptibles d’y parvenir

Environ un employé canadien sur trois continue toujours ou souvent de travailler au-delà de sa journée normale ou de son quart de travail

Ces frontières étaient déjà estompées bien avant l’apparition de la COVID-19, pour des raisons souvent liées aux avancées technologiques. Les ordinateurs et les téléphones intelligents offrent aux travailleurs la possibilité de ramener le bureau à la maison; ils sont constamment connectés au travail, par téléphone, courriel et messagerie instantanée. Ces outils sont à la fois pratiques et envahissants. Même si les patrons n’insistent pas pour que leurs équipes vérifient leurs courriels après les heures de travail, la notification signalant l’arrivée d’un nouveau message dans la boîte de réception peut perturber l’humeur de toute personne qui tente de se détendre à la maison après une journée de travail chargée.

Compte tenu de ces scénarios, le gouvernement de l’Ontario a récemment présenté un projet de loi visant à aider les employés à se déconnecter du travail. Selon le gouvernement provincial, le projet de loi présenté exigerait des employeurs comptant 25 employés ou plus « qu’ils élaborent des politiques de déconnexion du travail » qui permettraient « aux personnes de se détendre plus facilement et de passer du temps de qualité avec leurs proches. »

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