Cheminements professionnels vers l’économie numérique: Passer d’un emploi vulnérable à une profession à croissance rapide
Dans ce document d’analyse, nous analysons la faisabilité, pour les travailleurs des professions à risque d’automatisation, d’effectuer une transition vers des emplois en pleine croissance de l’économie numérique. Nous définissons ce virage comme une transition entre les professions à haut risque et à faible mobilité (HRFM) vers des professions à croissance rapide de l’économie numérique.
À qui s’offrent des parcours vers des professions à croissance rapide de l’économie numérique? Les professions axées sur le numérique sont souvent spécialisées dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM). Compte tenu de la nature de ces emplois, combien de temps faut-il consacrer à une formation de perfectionnement des compétences? Et quelles provinces canadiennes ont le plus à offrir en matière de transition vers l’économie numérique?
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Principales conclusions
Des cheminements professionnels vers les professions à croissance rapide de l’économie numérique s’offrent à tous les travailleurs dont l’emploi est exposé à un risque élevé d’automatisation et dont la mobilité professionnelle est limitée. Nous appelons ces professions vulnérables des professions à haut risque et à faible mobilité (HRFM).
Les professions liées au numérique sont souvent spécialisées dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM). En raison de la nature même de ces emplois, le passage d’un poste à HRFM à un emploi au sein de l’économie numérique demande en général entre un et trois ans de formation.
Seules 22 des 92 professions à HRFM (comme les comptables, les adjoints administratifs et les technologues dentaires) offrent au moins une option de transition souhaitable après six mois de formation. Mais après une année complète de formation, ce chiffre passe à 79.