Soutien à la main-d’œuvre à mi-carrière dans le secteur du commerce de détail et de la transformation de la viande

Les pressions technologiques et démographiques menacent les moyens de subsistance de la main-d’œuvre à mi-carrière des secteurs de la vente au détail et de la transformation de la viande, qui risque d’être déplacée en raison de l’automatisation. 

L’Union des travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation représente plus de 45 000 caissiers et 40 000 travailleurs de l’industrie alimentaire, dont beaucoup travaillent dans la transformation de la viande et pourraient avoir besoin de trouver un emploi de qualité dans d’autres secteurs de l’économie où la demande est forte.

Ce projet a testé la manière de doter les membres des syndicats – issus de 600 communautés à travers le Canada – des compétences nécessaires pour passer à des métiers d’apprentissage à forte croissance. 

En s’appuyant sur les mécanismes de formation existants, le projet a évalué une nouvelle série de modules de formation axés sur le développement et l’amélioration des compétences numériques et non techniques, ainsi qu’une approche hybride combinant l’expérience sur le terrain et les technologies numériques. 

Bien que plus de 900 membres de syndicats aient reçu une formation aux compétences numériques et non techniques et que plus de 250 aient bénéficié d’une formation de préapprentissage, le projet a constaté que les efforts de perfectionnement et de recyclage visant à aider les travailleurs à se diriger vers des secteurs à forte croissance dans les métiers doivent s’attaquer aux obstacles auxquels sont confrontés les prestataires de formation et les individus.

En outre, pour maximiser le succès, le projet a démontré que les programmes devaient être élaborés en partenariat avec les employeurs et en collaboration avec des établissements d’enseignement reconnus. 

Les organismes de formation ont constaté que le manque de reconnaissance des cours de préapprentissage dissuadait les participants d’entreprendre une formation. La portée du programme a en outre été limitée par les difficultés rencontrées pour obtenir l’adhésion des employeurs aux possibilités de formation en cours d’emploi.

Au niveau individuel, le projet a mis en évidence la nécessité de sensibiliser les membres aux risques de l’automatisation et du déplacement des emplois, et d’encourager une culture de l’apprentissage tout au long de la vie.

Blueprint a collaboré avec les TUAC pour évaluer le programme de 2019 à 2021. Ce rapport d’évaluation résume les conclusions de cette évaluation afin de comprendre les résultats obtenus par les participants ainsi que les expériences des participants.

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