En prélude à l’automatisation : quels sont les emplois les plus vulnérables au Canada ?
La rapidité de l’évolution technologique fait qu’il devient primordial de comprendre les conséquences pour le marché du travail canadien de l’adoption des nouvelles technologies. Ce rapport examine les professions qui présentent un risque d’automatisation plus élevé et offre peu d’options aux travailleurs pour passer à des professions à faible risque.
Faits saillants
- Près d’un employé canadien sur cinq est dans une profession à risque élevé d’automatisation avec peu ou pas d’options de reconversion dans des professions moins à risque sans requalification importante.
- Les cinq premiers secteurs d’activité où ces professions sont le plus concentrées sont le secteur de l’hébergement et de la restauration, le secteur manufacturier, le commerce de détail, la construction, et les services de santé et d’assistance sociale.
- En prenant le nombre total de personnes employées, les cinq premières professions de ce type au Canada sont les serveurs au comptoir, les aides de cuisine et le personnel assimilé; les caissiers; les adjoints administratifs; les employés de soutien de bureau généraux; et les cuisiniers.
- Les Autochtones, les femmes, les jeunes et les minorités visibles sont surreprésentés dans la plupart des principales professions.
Contenu connexe
Research
Du campus au monde du travail
Cette recherche se penche sur les résultats en matière d’emploi des étudiants étrangers qui poursuivent des études au Canada. En quoi les résultats en matière d’emploi des étudiants étrangers diffèrent-ils de ceux des étudiants nés au Canada? À quelles difficultés les étudiants étrangers à la recherche d’un emploi valorisant sont-ils confrontés? Comment les collèges peuvent-ils mieux soutenir ces étudiants?
Research
Des difficultés méconnues : Portrait de la neurodiversité en éducation postsecondaire
Dans le cadre de cette étude, nous examinons les défis que pose la neurodiversité à la fois au sein des établissements d’enseignement postsecondaire et pour les étudiants neuroatypiques. Cette étude sera la première au Canada à explorer les mesures mises de l’avant par les différents types d’établissements pour favoriser l’inclusion des élèves neuroatypiques.
Research
L’intelligence artificielle au travail : l’évolution des compétences futures et l’avenir du travail
Le principal obstacle à l’adoption de l’IA relevé par les entreprises canadiennes est la difficulté à trouver une main-d’œuvre possédant les compétences et l’expertise nécessaires pour soutenir l’intégration de cette technologie dans les opérations. Au vu des données qui démontrent qu’un bon nombre de spécialistes de l’IA sont disponibles et prêts à travailler au Canada, pourquoi les employeurs éprouvent-ils de telles difficultés?