La transition des étudiants étrangers vers l’emploi
Règle générale, les étudiants étrangers de niveau collégial affichent de moins bons résultats en matière d’emploi que leurs homologues nés au Canada. À l’exception de ceux qui travaillent dans les domaines des STIM, les diplômés internationaux au collégial gagnent de 15 à 23 % de moins après l’obtention de leur diplôme. Ils sont confrontés à de multiples obstacles sur le marché du travail, notamment en ce qui concerne le réseautage, la langue, la discrimination et les entretiens d’embauche.
Pour mieux comprendre comment les collèges peuvent innover afin d’améliorer les résultats en matière d’emploi des étudiants étrangers, nous avons :
- sondé 1 002 étudiants étrangers en dernière année au collégial et des étudiants étrangers récemment diplômés;
- mené des entretiens auprès de 42 étudiants étrangers en dernière année au collégial et diplômés récents, ainsi qu’auprès de 42 membres du personnel de collèges publics œuvrant dans le domaine des services aux étudiants étrangers, des services d’orientation professionnelle et de l’apprentissage expérientiel.
Principaux constats
Nous avons constaté que les étudiants et les diplômés étrangers qui ont recours aux services d’orientation professionnelle obtiennent plusieurs résultats positifs en matière d’emploi, notamment des niveaux plus élevés de satisfaction au travail et de meilleures chances d’acquérir une expérience professionnelle au Canada.
Malgré les avantages évidents que procurent les services d’orientation professionnelle, plus d’un tiers des étudiants étrangers interrogés n’y ont pas eu recours. Les obstacles les plus courants pour les étudiants étrangers sont les suivants : la difficulté d’accès aux informations sur les programmes et services pertinents.
Les collèges peuvent s’appuyer sur les réseaux de soutien par les pairs pour créer des programmes officiels de mentorat par les pairs au sein des services d’orientation professionnelle. Les étudiants reçoivent des informations cohérentes et précises grâce à ces programmes, qui offrent du même coup des possibilités de perfectionnement professionnel et de rémunération aux étudiants étrangers qui agissent à titre de mentors.
Plus de CCF
Femmes face aux défis de la transformation numérique : une étude de cas dans le secteur des assurances
Pour une main-d’œuvre canadienne résiliente : Les compétences à acquérir dès maintenant et pour l’avenir
