Genre, diversité et discrimination en milieu de travail
La discrimination en milieu de travail au Canada est un problème important qui touche un large éventail d’employées et d’employés et qui a des répercussions sur la culture générale du lieu de travail. La discrimination en milieu de travail est vécue par de nombreuses personnes appartenant à des groupes visés par des mesures d’équité et provenant de divers horizons, notamment les peuples autochtones, les femmes, les personnes racisées, les Noirs, les personnes handicapées et les personnes membres de la communauté 2ELGBTQI+. L’intersectionnalité joue également un rôle clé dans la manière dont les pratiques discriminatoires affectent les personnes ayant des identités multiples.
Les résultats démontrent également que, pour certains groupes, les personnes qui déclarent avoir été victimes de discrimination en milieu de travail ont tendance à faire état d’une moins bonne santé mentale que leurs homologues qui ne déclarent pas avoir été victimes de discrimination. C’est le cas de certains groupes racisés qui ont fait état d’expériences de discrimination raciale (Noirs et Asiatiques du Sud), des femmes qui ont fait état d’expériences de discrimination fondée sur le genre, des jeunes femmes qui ont fait état d’expériences de discrimination fondée sur l’âge, et des lesbiennes et des gais qui ont fait état d’expériences de discrimination fondée sur l’orientation sexuelle.
Principaux constats
Les employeurs doivent s’engager clairement et formellement à prévenir la discrimination sous toutes ses formes et s’assurer qu’ils disposent de stratégies solides et efficaces en matière d’équité, de diversité et d’inclusion, qui soient bien comprises et mises en œuvre. De plus, le suivi des plaintes et des départs de l’entreprise fournit également des indications importantes sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
Les résultats montrent que l’intersectionnalité est importante, car de nombreux groupes sont confrontés à de multiples sources de discrimination, ce qui a l’effet de créer une discrimination spécifique. À titre d’exemple, les femmes noires et les jeunes femmes (18 à 34 ans) sont plus susceptibles que les femmes en général de déclarer avoir été victimes de discrimination en milieu de travail.
Les résultats démontrent également que, pour certains groupes, les personnes qui déclarent avoir été victimes de discrimination en milieu de travail ont tendance à faire état d’une moins bonne santé mentale que leurs homologues qui ne déclarent pas avoir été victimes de discrimination.