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Un écart à corriger: Disparité salariale entre les travailleurs canadiens et américains dusecteur des technologies

Le Canada risque de perdre la course en ce qui a trait aux investissements dans l’économie des technologies. Le portrait des travailleurs technologiques a très peu changé depuis plus de vingt ans. Afin qu’il puisse se rattraper, le Canada doit notamment avoir la capacité d’attirer les plus grands talents du secteur des technologies et de les garder. Le hic, c’est que les entreprises technologiques américaines sont extrêmement compétitives et qu’elles ont les moyens d’offrir une rémunération plus alléchante que leurs homologues canadiennes.


Dans la présente étude, nous examinons attentivement cette affirmation en nous fondant sur des sources de données fiables concernant la rémunération des travailleurs technologiques des deux pays et en tenant compte de nombreux autres facteurs, dont le pouvoir d’achat, le coût de la vie et des éléments compositionnels.

Principaux constats

Les travailleurs technologiques américains touchent un salaire considérablement plus élevé que leurs homologues canadiens. La disparité salariale entre les travailleurs canadiens et américains du secteur des technologies est importante, même lorsque le pouvoir d’achat est pris en considération. Tous travailleurs confondus, l’écart entre les deux pays s’élève à 46 %.

L’iniquité salariale liée au genre, au niveau de scolarité et à l’origine ethnique est beaucoup plus marquée aux États-Unis qu’au Canada. En raison de la sous-représentation des femmes et des personnes qui ne détiennent pas un baccalauréat dans les deux pays, l’élimination de l’iniquité salariale déjà moins importante au Canada a eu peu d’impact sur la disparité salariale globale.

Au Canada, la rémunération des travailleurs technologiques est essentiellement la même dans toutes les régions, tandis qu’aux États-Unis, elle est plus élevée dans les grands carrefours technologiques. Les travailleurs technologiques aux États-Unis avaient nettement avantage à travailler dans les principaux carrefours technologiques du pays.

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