Créer des milieux de travail où les salariés neuroatypiques s’épanouissent
La neurodiversité signifie que les gens diffèrent naturellement dans leur façon de penser, de comprendre l’information, d’interagir et de communiquer avec les autres. Des études révèlent que les personnes neuroatypiques peuvent être des employés très engagés et productifs. Cependant, des obstacles à l’embauche persistent. Selon la dernière enquête canadienne sur l’incapacité, à peine 33 % des adultes ayant reçu un diagnostic du trouble du spectre de l’autisme ont déclaré exercer un emploi en 2017.
Les personnes neuroatypiques font face à des obstacles en matière d’accès à l’emploi et ne bénéficient souvent pas des mesures d’aide et d’adaptation susceptibles de faciliter leur avancement professionnel et l’accès aux postes de direction.
Notre rapport explore les approches et les pratiques exemplaires permettant de réduire les coûts économiques et sociaux associés au faible taux d’engagement, d’emploi et de rendement des employés neuroatypiques au Canada.
Nous avons cerné trois mesures à mettre de l’avant en priorité afin d’améliorer l’expérience en milieu de travail des Canadiens neuroatypiques :
- Accroître la transparence à l’égard des mesures d’adaptation offertes.
- Mettre en place une formation de sensibilisation à la neurodiversité à l’échelle de l’entreprise.
- Offrir des conditions de travail plus flexibles
Principales conclusions
Les travailleurs et les gestionnaires neuroatypiques sont favorables à la neurodiversité en milieu de travail.
Cependant, les gestionnaires neurotypiques, en particulier, auraient avantage à mieux comprendre les obstacles auxquels sont confrontés les employés neuroatypiques.
La moitié des employés neuroatypiques interrogés estiment que le fait d’informer leur employeur de leur profil neuroatypique pourrait nuire à leur avancement professionnel ou entraîner d’autres conséquences négatives.
Related content
Impacts de l’intelligence artificielle pour l’emploi, la productivité et le développement des compétences au Québec
L’impact d’avoir des enfants sur les carrières
