Passer d’un emploi à faible mobilité à une profession à croissance rapide : Le rôle des gouvernements et des organismes dans la transition vers des professions de l’économie propre
Cet exposé des enjeux examine le recyclage professionnel nécessaire pour assurer la transition des travailleurs qui occupent des emplois à risque d’automatisation vers les professions à croissance rapide de l’économie propre.
Faits saillants
- Environ 3,5 millions de travailleurs canadiens occupent un emploi à haut risque d’automatisation et à faible mobilité (HRFM).
- Il existe de nombreuses voies de transition entre les professions à HRFM et les emplois à croissance rapide, notamment ceux de l’économie propre.
- Si l’on considère la formation requise pour passer d’un emploi à HRFM à un emploi vert, il semble qu’un parcours de formation de 6 mois à un an offre le rendement de l’investissement le plus élevé.
- Notre recherche démontre qu’une seule année de formation ouvre au moins une voie de transition pour 90 des 92 professions à HRFM étudiées.
- Bien que la plupart des travailleurs se disent prêts à envisager une transition vers l’économie propre, certains facteurs les empêchent de faire le saut, comme des inquiétudes au chapitre de la rémunération, le sentiment que leur emploi actuel contribue à leur identité et la question de la sécurité d’emploi dans un poste qu’ils ne connaissent pas.
- Les gouvernements et les organismes voués au financement, au développement des compétences et au développement économique qui souhaitent tirer parti de ces possibilités de transition devront se livrer à une réflexion approfondie (et investir massivement).