Polygon Created with Sketch. Accueil | Recherche

Lever le voile sur l’invisible : L’expérience des étudiants neuroatypiques dans l’enseignement supérieur au Canada

Malgré la hausse des taux d’inscription, les étudiants neuroatypiques sont moins susceptibles d’obtenir un diplôme que leurs pairs neurotypiques. Les établissements d’enseignement postsecondaire (EEP) canadiens s’efforcent de rendre l’enseignement postsecondaire (EPS) plus inclusif. Cependant, ils ne disposent pas de données complètes sur le nombre d’étudiants neuroatypiques qui fréquentent les EEP canadiens ni sur l’utilisation et l’efficacité des mesures de soutien à l’intention de ces étudiants. Notre recherche vient combler cette lacune. Les résultats de la plus grande enquête jamais réalisée auprès des étudiants canadiens neuroatypiques au postsecondaire dressent un portrait détaillé de l’incidence de facteurs comme l’identité, l’existence ou non d’un diagnostic officiel, le type d’établissement et d’autres intersectionnalités sur l’expérience des étudiants neuroatypiques.

Comment les EEP peuvent-ils soutenir les étudiants neuroatypiques? De l’avis des étudiants neuroatypiques, quelles politiques et pratiques organisationnelles au sein de leur EEP font obstacle à une plus grande inclusion ou, au contraire, la favorisent? À quels obstacles les responsables des EEP canadiens sont-ils confrontés lorsqu’ils cherchent à offrir un apprentissage inclusif et accessible aux étudiants neuroatypiques? Quelles innovations sont actuellement mises en œuvre dans le but de soutenir les élèves neuroatypiques?

telecharger

Principaux constats

Moins de la moitié des étudiants neuroatypiques ont divulgué leur identité ou leur diagnostic de neurodivergence auprès de leur établissement d’enseignement, et 73 % de ceux qui ne l’ont pas fait invoquent un processus parsemé d’embûches. Pourtant, les personnes qui ont communiqué cette information sont beaucoup plus susceptibles d’être satisfaites de leur établissement postsecondaire.

Un tiers des élèves neuroatypiques n’ont pas reçu de diagnostic officiel, ce qui limite l’accès aux mesures de soutien et d’adaptation scolaires.

Les élèves neuroatypiques présentent des profils d’apprentissage variés : 38 % déclarent des diagnostics multiples et 62 % des identités intersectionnelles supplémentaires (p. ex., lesbienne, gaie, bisexuelle, transgenre, queer, intersexuée et asexuelle, ou LGBTIAQ).

Plus de CCF

Research

La puissance de l’IA au service de l’éducation : L’IA va-t-elle transformer l’enseignement et l’apprentissage postsecondaires?

Quels sont les effets perçus de l’intelligence artificielle (IA) générative au niveau de l’enseignement et de l’apprentissage postsecondaires ? Dans le cadre de cette recherche,…
Students using computers during business class at school
Projet

Transformation numérique des écoles et centres de formation, COVID-19 et leadership des directions

Ce projet cofinancé par le Conseil de recherches en sciences humaines avait pour but de répondre au besoin urgent d’entreprendre une transformation numérique efficace dans les milieux scolaires, situation encore davantage exacerbée par la pandémie de COVID-19.
Research

Du campus au monde du travailexternal link icon

Cette recherche se penche sur les résultats en matière d’emploi des étudiants étrangers qui poursuivent des études au Canada. En quoi les résultats en matière d’emploi des étudiants étrangers diffèrent-ils de ceux des étudiants nés au Canada? À quelles difficultés les étudiants étrangers à la recherche d’un emploi valorisant sont-ils confrontés? Comment les collèges peuvent-ils mieux soutenir ces étudiants?
Afficher toute la recherche