Faire tomber les barrières: Améliorer l’expérience au travail des personnes neuroatypiques au Canada
Dans ce rapport, nous analysons les résultats de 40 entretiens menés auprès de travailleurs neuroatypiques et d’employeurs de travailleurs neuroatypiques afin de mieux comprendre leurs expériences et les meilleures façons pour les employeurs de soutenir les personnes neuroatypiques.
Quels sont les obstacles les plus importants auxquels sont confrontés les employés neuroatypiques en milieu de travail? Comment les employeurs peuvent-ils réduire ces obstacles et créer des milieux de travail où les employés neuroatypiques s’épanouissent? Quels avantages les organisations qui ont mis en œuvre des initiatives inclusives en matière de neurodiversité ont-elles constatés?
Lisez le document d’analyse pour obtenir notre analyse complète.
Principales conclusions
Les travailleurs neuroatypiques sont confrontés à de nombreux obstacles en matière d’accès à l’emploi et d’avancement professionnel. Parmi ces obstacles, les deux principaux sont le manque de sensibilisation à l’égard de la neurodiversité et une méconnaissance de cette réalité, ainsi que la stigmatisation et les préjugés qui y sont associés. Pour la majorité des travailleurs neuroatypiques et des employeurs interrogés, le manque de sensibilisation constitue le défi auquel les employés neuroatypiques sont le plus souvent confrontés en milieu de travail.
Parmi les autres obstacles courants, citons les difficultés à obtenir les mesures d’adaptation nécessaires, le manque de clarté ou l’ambiguïté des messages communiqués par les gestionnaires et les collègues, la nécessité de camoufler certains comportements pour se conformer aux normes sociales et le fait de ne pas être à l’aise ou d’être tout bonnement incapable de dévoiler son profil neuroatypique.
Pour réduire ces obstacles et créer des milieux de travail où les travailleurs neuroatypiques s’épanouissent, les employeurs ont tout intérêt à mettre en place une formation de sensibilisation à la neurodiversité à l’échelle de l’organisation, des mécanismes d’embauche alternatifs et des processus d’adaptation améliorés en plus d’adopter un style de gestion axé sur les personnes et de favoriser un sentiment d’appartenance chez les travailleurs neuroatypiques.