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Compétences et productivité: Quelles pénuries de compétences influent sur la productivité canadienne?

Le Canada a un problème de productivité. La croissance de la productivité du travail – autrement dit, la production par heure travaillée – stagne. Fin 2023, la productivité du travail de l’économie canadienne était à peu près la même qu’en 2017. Pour la deuxième fois au cours des dernières décennies, la croissance de la productivité du Canada est nettement inférieure à celle des États-Unis, la première fois remontant aux années 2003 à 2012.

Les compétences, les connaissances et les aptitudes déterminent l’efficacité d’un travailleur dans la réalisation des tâches d’un poste donné. L’offre de compétences dans une économie n’est pas le facteur qui influe sur la productivité. En effet, les déséquilibres entre les compétences demandées par les employeurs et les compétences de la main-d’œuvre d’une économie,

Ce rapport examine l’intersectionnalité de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée et la façon dont elle peut affecter la capacité d’un employé à effectuer son travail. De plus, il faut examiner comment cela peut influer sur la satisfaction au travail.

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Tired and stressed out woman working late in an office, leaning at her desk and holding head in hands; anxious woman working overtime

Principales Informations

Les pénuries de compétences expliquent environ 7 % de l’écart de productivité qui s’est creusé au cours des deux dernières périodes où la croissance de la productivité canadienne a accusé un retard sur celle des États-Unis, soit de 2003 à 2012 et, de nouveau, à partir de 2018.

Les pénuries de compétences varient au fil du temps. À l’heure actuelle, le Canada fait face à une pénurie dans le secteur de la construction qui touche également le secteur des services publics et le secteur minier. Or, ces secteurs ont besoin de compétences techniques, par exemple pour installer, réparer et faire fonctionner du matériel et de l’outillage et concevoir des structures ou des systèmes d’ingénierie.

De 2018 à 2021, le Canada a connu des pénuries de compétences graves et généralisées dans l’ensemble des industries de services fondés sur le savoir. Or, ces secteurs ont besoin de niveaux élevés de compétences fondamentales, analytiques et interpersonnelles.