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Appel Ouvert a des Déclarations d’intérêt pour la Réalisation d’un Travail de Recherche sur la Qualité de L’emploi

Le CCF souhaite nouer des relations avec la communauté de recherche du Canada afin d’enrichir la base de données canadienne à propos d’une multitude d’enjeux portant sur la qualité de l’emploi.  Le présent appel de déclarations d’intérêt ciblé vise à inviter les chercheurs canadiens provenant de différentes disciplines à présenter leurs idées et concepts de recherche qui pourraient combler ces disparités.  

Le Centre des Compétences futures (CCF) est un centre de recherche et de collaboration avant-gardiste qui se voue à préparer les Canadiennes et les Canadiens pour qu’ils aient du succès en emploi et qu’ils satisfassent aux besoins émergents en talents des employeurs. En qualité de communauté pancanadienne, le CCF réunit des experts et des organismes de différents secteurs afin de déterminer, d’évaluer et d’échanger de façon rigoureuse des approches novatrices au développement des compétences nécessaires pour favoriser la prospérité et l’inclusion. 

Notre travail est fondé sur le développement des connaissances empiriques, et nous nous consacrons également à l’application pratique de ces connaissances pour développer de nouveaux programmes et enrichir les politiques publiques. Alors que nous continuons à améliorer notre recherche, nous efforçons de plus en plus de soutenir des équipes diverses représentant un éventail de disciplines, des groupes de promotion de l’équité et des initiatives de collaboration entre universités, organismes communautaires, politiques publiques et organisations du secteur privé.  Le CCF s’efforce également de soutenir des chercheurs émergents et issus de populations marginalisées.

Depuis longtemps déjà, la main-d’œuvre, les employeurs, les chercheurs et les responsables des politiques se soucient de la satisfaction que les salariés retirent de leurs emplois ou de leurs ententes de travail.  Les membres de la population active prennent leurs décisions en matière d’emploi en fonction de certains critères : la qualité de l’emploi, l’effort qu’exige le poste à assumer et l’incidence de leur travail sur leur santé financière.  Les entreprises se préoccupent de l’optimisation du rendement de leur personnel, qui passe par le recrutement, la fidélisation et la mise à profit de son personnel en vue d’accroître la productivité.  En ce qui concerne les responsables des politiques publiques, l’évaluation de la qualité de l’emploi offre un aperçu du contexte sociétal, ainsi qu’une idée du rendement des institutions sociales et économiques quant à leur efficacité à pourvoir aux besoins de différentes populations.

 

Sur la scène internationale, au-delà de son impact économique, le caractère multidimensionnel des conditions de travail  suscite un intérêt grandissant et une prise de conscience à l’égard de facteurs tels que : la sécurité et les possibilités d’emploi, l’intensité et la qualité de l’emploi, la possibilité de mettre en pratique les compétences, l’autonomie et le climat social en général.  D’ailleurs, de plus en plus de données probantes établissent des liens entre la qualité de l’emploi et le bien-être.

 

Au moment où le Canada tente de se remettre des répercussions majeures de la pandémie de COVID-19, la qualité de l’emploi fait l’objet d’une sensibilisation accrue et d’un nombre marqué de conversations à titre de problème urgent menaçant le fonctionnement de l’économie et l’avenir du travail au Canada.  Avant la pandémie, quelques-uns des secteurs connaissant la croissance la plus rapide ont également affiché les pires résultats au chapitre de différentes dimensions de la qualité de l’emploi, entraînant ainsi une polarisation des emplois.  À l’automne 2021, alors que la levée des consignes sanitaires permet une reprise économique, bon nombre de ces secteurs ont du mal à recruter de la main-d’œuvre. De surcroît, les premières données semblent indiquer que les personnes ayant occupé un emploi de qualité inférieure sont à présent en transition vers des secteurs et des postes qui leur offrent de meilleures perspectives en raison d’une gamme de facteurs.  

 

Par ailleurs, la crise sanitaire de la COVID-19 est survenue dans le contexte de réforme de la nature des contrats de travail.  Le travail à la demande et les conditions de travail imposées à l’effectif dans le cadre d’accords non conventionnels ont fait couler beaucoup d’encre.  Malgré l’existence de ces problèmes, il n’y a guère eu de dialogues concertés et d’innovations dans les politiques concernant la qualité de l’emploi au Canada. Le CCF y voit donc de l’occasion d’approfondir ses connaissances sur cet enjeu au cœur de la structure sociale canadienne, et surtout d’affiner sa compréhension globale des problèmes de la qualité de l’emploi en ce qui a trait à d’autres problèmes affectant le filet de sécurité sociale.  

 

Comme mentionné précédemment, le Centre des Compétences futures (CCF) est un centre de recherche et de collaboration dont le mandat prévoit de cerner, d’évaluer et de faire part des approches novatrices en matière de développement des compétences, ainsi que de comprendre les manières dont les milieux de travail peuvent favoriser une prospérité inclusive.  Par conséquent, le CCF souhaite établir des partenariats de recherche visant à combler les principales lacunes dans les politiques et la pratique quant aux préoccupations liées à la qualité de l’emploi au Canada.  

 

Les travaux de recherche du CCF se fondent sur une recherche canadienne, de même que sur bon nombre de cadres de travail et normes à l’international portant sur diverses facettes de la qualité de l’emploi.  En plus des incitatifs pécuniaires, ces problèmes touchent une gamme d’enjeux, notamment : la sécurité d’emploi (les possibilités d’emploi actuelles et futures), le milieu de travail (les conditions de travail et l’occasion de mettre à profit les compétences), les questions de santé et sécurité et l’adéquation des compétences avec le poids des responsabilités confiées.

  • Quel est le lien entre les compétences et la qualité de l’emploi?  Quelle est la nature de ce lien? 

 

  • De quelle manière les compétences sont-elles liées à d’autres facteurs inhérents à la qualité de l’emploi? Quels moyens provenant de l’écosystème du développement des compétences peuvent avoir une incidence sur la qualité de l’emploi?

 

  • Au chapitre de la qualité de l’emploi au Canada, quelles sont les tendances et quel effet la pandémie a-t-elle eu sur la discussion à ce sujet? D’un point de vue économique et parmi les différentes populations, où se situent les problèmes liés à la piètre qualité de l’emploi ou à la détérioration de celle-ci? Dans quelle mesure ces problèmes ont-ils eu un effet sur la pénurie de main-d’œuvre dans certaines industries et certains secteurs?

 

  • Quelles approches les autres pays adoptent-ils en matière de qualité de l’emploi?  Quelles approches les autres politiques privilégient-elles et comment pourraient-elles être transposer au contexte canadien?

 

  • De quelles préoccupations liées aux politiques la recherche doit-elle tenir compte sous la rubrique de la qualité de l’emploi au Canada (c.-à-d. le salaire minimum, les logements, la syndicalisation, le transport, les règles régissant les contrats, la santé et la sécurité, la réforme du régime d’assurance-emploi, l’évolution technologique et le sous-emploi des immigrants qualifiés)? Quel cadre aide à prévoir un avenir où la qualité de l’emploi est intégrée dans l’ensemble de la structure sociale et des approches du filet de sécurité sociale?

 

  • Quels types d’incitatifs et d’obstacles empêchent les employeurs de mettre en œuvre des mesures destinées à améliorer la qualité de l’emploi? En ce qui concerne l’employeur (au niveau de l’entreprise et du secteur), quels incitatifs favorisant le dialogue à propos des conditions de travail et de la productivité peut-on explorer?  Quels moyens d’action prévus dans les politiques permettraient de susciter la participation des employeurs dans le dialogue sur la qualité de l’emploi?

 

  • Quelles mesures les employeurs et les responsables des politiques peuvent-ils prendre afin de veiller à ce que les postes et les secteurs les mieux rémunérés favorisent l’inclusion et l’équité de manière à ce que les populations puissent y accéder?  Quelles mesures les principales parties intéressées peuvent-elles prendre pour améliorer la qualité de l’emploi dans les pires secteurs, au sein desquels les populations défavorisées sont actuellement surreprésentées? 

 

  • Dans quelle mesure l’effectif peut-il exercer une influence sur la qualité de l’emploi? À quoi ressemble l’avenir des associations de personnel et quel rôle pourraient-elles jouer dans l’amélioration de la qualité de l’emploi?  

 

  • Quelle incidence la réforme des contrats de travail a-t-elle sur les connaissances actuelles en matière de qualité de l’emploi? Faut-il revoir les connaissances sur l’emploi de la main-d’œuvre en raison de la recrudescence du travail à la demande?  

La déclaration d’intérêt devrait comprendre au maximum cinq (5) pages et répondre aux questions suivantes.  

  • Description du travail de recherche

Quelle recherche proposez-vous d’entreprendre?  Dressez un résumé de la portée de la recherche, des principales questions et de l’approche envisagée.

  • Pertinence de la politique

Comment la recherche proposée répondrait-elle aux principaux enjeux des parties intéressées concernant la qualité de l’emploi?  Qui sont les parties intéressées? Quels sont les enjeux?  Comment la recherche proposée favoriserait-elle le dialogue sur les politiques ou la conception du programme au chapitre de la qualité de l’emploi?

  • Partenariats et ressources

Quels partenariats (interdisciplinaires ou établis avec des organisations extrascolaires) feraient partie du projet de recherche?  Quel est le budget total prévu?  (Remarque : Un budget détaillé n’est pas exigé à cette étape, mais le sera dans le cadre de la proposition complète.)

  • Antécédents pertinents

Qui dirigera le projet à titre de chercheur principal? Prière d’énoncer brièvement leur expérience liée au sujet du projet, leurs publications et les liens vers leurs sites Web, le cas échéant.  

Le tableau ci-dessous énonce les éléments clés de cet appel de déclarations d’intérêt.



Portée

Les projets devraient aborder des questions précises liées au thème imposé.  Le CCF constituera un portefeuille varié de recherches qui répondent à ses principales questions.


Délai prévu

Les projets commenceront en février 2022 et devront être terminés en début 2023.



Examen déontologique

Les projets devront faire l’objet d’une revue ou d’une exemption par un comité d’éthique en recherche (CER).  Les chercheurs rattachés à une université ou à un établissement hospitalier ayant leur propre CER devront présenter leur projet au CER interne aux fins d’approbation.  Cette étape doit être comprise dans le délai prescrit pour le projet.




Livrables


Le CCF convoquera également les chercheurs s’intéressant à la qualité de l’emploi à participer à une table ronde sur leurs travaux de recherche.  On s’attend à ce que les chercheurs prennent part à cet échange de connaissance et à ce dialogue.





Budget

Le budget des projets sera de 25 000 $ à 75 000 $.  Les dépenses peuvent comprendre les frais de recherche habituels (c.-à-d. la rémunération des principaux chercheurs et des adjoints de recherche et les frais liés à la recherche directe). 




Rapports

À titre d’organisation financée par le gouvernement fédéral, le CCF exige un rapport détaillé trimestriel et des rapports financiers sur les activités du projet.   Le niveau d’effort prévu du projet doit tenir compte du temps nécessaire à l’établissement des rapports.






Invitation à présenter une proposition complète

Selon les déclarations d’intérêt qu’il recevra, le CCF invitera les équipes et les chercheurs retenus à présenter une proposition complète.  Cette proposition, qui doit comprendre au maximum 10 pages, développera dans le détail les sujets de la déclaration d’intérêt et inclura :
• les questions, les méthodes et les analyses de recherche;
• les projets de rapports, les activités ou tout autre livrable;
• les plans de mobilisation des connaissances;
• le plan de travail et le budget.

Calendrier des dates importantes


25 novembre 2021

Dépôt des déclarations d’intérêt


13 décembre 2021

Le CCF communique avec les candidats retenus afin de leur demander de présenter une proposition complète


10 janvier 2022

Date butoir de présentation des propositions complètes


Janvier/Février 2022

Approbation finale et passation du contrat


Février 2022

Date prévue de début du projet

Merci d’envoyer les déclarations d’intérêt à research@fsc-ccf.ca d’ici le 25 novembre 2021 à 17h00 HSE au plus tard. 

Les déclarations d’intérêt peuvent être rédigées en anglais ou en français.