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Attirer les talents dont le Canada à besoin grâce à l’immigration

Pour relever ces deux défis, il est nécessaire de mettre à jour et d’améliorer la politique d’immigration du Canada. Le gouvernement du Canada devrait prendre quatre mesures précises pour stimuler la croissance économique et accroître la prospérité pour l’ensemble des Canadiens :
1. Accroître l’immigration économique permanente annuelle de 300 000 à 450 000 personnes sur cinq ans (ce qui se traduira par une augmentation d’environ 75 000 demandeurs principaux et d’environ 75 000 de leurs proches) afin d’étendre la croissance de la population active et de contrer la traînée causée par le ralentissement de la croissance de la population et son vieillissement.
2. Faciliter l’entrée du talent chevronné et spécialisé en rationalisant les programmes d’entrée permanente et temporaire pour les rendre plus rapides et moins coûteux pour les employeurs, ce qui contribuera à donner aux entreprises innovantes et à forte croissance la capacité et les compétences de gestion dont elles ont besoin pour étendre leurs activités et être concurrentielles à l’échelle mondiale.
3. Repenser les attributions de points d’Entrée express pour rendre admissibles un plus grand nombre d’étudiants étrangers qui mènent leurs études au Canada aux fins de résidence permanente afin de permettre aux entreprises de puiser à même un bassin de talent jeune et éduqué qui est déjà intégré.
4. Améliorer les normes d’accréditation nationales pour réunir les conditions qui permettront à tous les immigrants au Canada de réaliser leur potentiel économique, au profit de l’ensemble des Canadiens.
Ces recommandations, même si elles permettront de résorber les traînées actuelles sur la croissance issues du vieillissement de la population et des lacunes de talent spécialisé, ne forment qu’un aspect de la solution. Pour que l’immigration compense entièrement les répercussions de cette pression économique imminente pour le Canada, l’immigration économique permanente annuelle devrait presque doubler par rapport à son niveau actuel d’environ 300 000 par année – ce qui constitue une augmentation beaucoup plus drastique que l’augmentation de 50 % recommandée dans le présent document3. Qui plus est, l’immigration ne peut pas et ne devrait pas régler toutes les pénuries de talent. Les entreprises à croissance rapide n’ont peut-être aucune autre solution de rechange, vu le caractère immédiat de leurs besoins en talent, mais à plus long terme les gouvernements et les employeurs devraient garantir que les programmes de formation et d’éducation canadiens sont réceptifs aux besoins émergents du marché du travail.